La chancelière allemande Angela Merkel a formulé dimanche, dans une interview au Frankfurter Allgemeine Zeitung, plusieurs pistes de réforme de l’UE, comme la création d’un budget d’investissement de la zone euro. Guillaume Goubert, directeur de la rédaction de La Croix, regrette la timidité de ses propositions.
« L’espace européen connaît depuis plusieurs années des bouleversements politiques majeurs dont le cas italien est le symbole. Les peuples expriment dans les urnes leur sentiment d’être victimes d’une mondialisation hors de contrôle, que cela se manifeste par les dérèglements de la finance ou les flux migratoires. D’où la tentation du repli sur l’échelon national alors que, pour être efficace, la réponse européenne devra passer par l’échelon collectif. Dans ces conditions, les propositions formulées dimanche par Angela Merkel pour améliorer le fonctionnement de l’Union européenne et de la zone euro relèvent plutôt de l’Europe d’avant, celle où l’on avait le temps. Non seulement cette contribution arrive tard mais son ampleur, en matière monétaire, paraît soigneusement limitée. Ne la boudons cependant pas. » Guillaume Goubert
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :