Une vidéo diffusée mardi soir sur Twitter par la conseillère en communication de l’Élysée, Sibeth Ndiaye, montre Emmanuel Macron déclarant au cours d’une séance de travail : « On met un pognon de dingue dans des minima sociaux, les gens sont quand même pauvres. » Journaliste à Libération, Grégoire Biseau estime que la raison d’être des minima sociaux n’est pas de sortir ses bénéficiaires de la pauvreté.
« Personne, aucun homme politique, aucun responsable d’association, aucun acteur de terrain n’a osé soutenir que les minima sociaux étaient de nature à permettre aux pauvres de quitter leur condition. On ne sort pas de la misère avec 550,93 euros par mois (le montant du RSA pour une personne seule). On survit. On évite de sombrer. Tous les acteurs sociaux répètent la même chose : ces minima sociaux sont indispensables, mais certainement pas suffisants. L’accompagnement, la formation, l’emploi (évidemment), le logement, l’éducation sont autant de leviers au moins aussi importants. Mais l’un ne va pas sans l’autre. Et opposer prestations sociales et politiques structurelles n’a aucun sens. » Grégoire Biseau
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