Pourquoi le service Autolib’ est-il abandonné en Île-de-France ?
Le syndicat mixte Autolib’ Vélib’ Métropole (SAVM), qui réunit des élus de Paris et d’Île-de-France, a adopté cet après-midi une délibération mettant fin au contrat noué en 2011 avec le groupe français Bolloré pour le service de voitures électriques en libre-service Autolib’, qui devait courir jusqu’en 2023. Cette décision doit entraîner l’arrêt du service dans les prochains jours. Le syndicat mixte refuse de payer les 233 millions d’euros que le groupe Bolloré lui réclame pour compenser son estimation du déficit jusqu’à la fin du contrat. Le SAVM affirme ne pas vouloir maintenir « un service déficitaire et dont la qualité tend depuis plusieurs mois déjà à se dégrader ». Le SAVM dit étudier de nouvelles solutions de voitures en libre-service. Disponible dans 103 communes, Autolib’ compte 150 000 abonnés, selon la société du groupe Bolloré, Autolib’, qui gère le service.
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