À l’initiative du président conservateur Viktor Orban, une série de lois, appelée « Stop Soros » par son parti, le Fidesz, ont été votées hier à une large majorité par le Parlement hongrois. Elles visent à condamner les membres d’ONG pour l’aide apportée aux migrants. Porter assistance à une personne entrée illégalement dans le pays sera notamment passible d’un an de prison. Le surnom, repris par l’exécutif, de cet ensemble législatif fait référence au milliardaire américano-hongrois George Soros, accusé par le gouvernement hongrois de faciliter l’immigration illégale dans le pays par le biais de ses activités philanthropiques. Le 15 mai, le réseau de fondations Open Society, financé par George Soros, a fermé son bureau de Budapest et déménagé à Berlin face à « un environnement juridique et politique de plus en plus répressif en Hongrie ».
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