Emmanuel Macron et Angela Merkel se sont mis d’accord mardi pour présenter une position commune en matière de politique migratoire lors du prochain Conseil européen (réunion des chefs d’État et de gouvernement) prévu les 28 et 29 juin. Ils souhaitent harmoniser la politique de l’asile au niveau européen et réviser le règlement Dublin III, qui prévoit qu’une demande d’asile soit étudiée dans le premier pays où un migrant a été enregistré.
De la signature du Traité de Rome en 1957, qui crée la Communauté économique européenne (CEE), jusqu’au milieu des années 1980, la politique européenne en matière de migration se limite au principe de la libre circulation des travailleurs, qui permet aux citoyens des États membres de bénéficier d’un droit de séjour dans les pays de la CEE, mais uniquement pour y travailler. Des contrôles systématiques aux frontières nationales sont toujours en place et chaque pays est libre de fixer ses propres règles de visa, d’asile ou de gestion de l’immigration. En 1968, le droit de séjour d’un travailleur citoyen d’un pays de la CEE est étendu aux membres de sa famille. En 1970, les travailleurs européens se voient reconnaître le droit de demeurer dans leur pays d’accueil après leur période d’activité.
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