Selon le politologue Yascha Mounk, chroniqueur de Slate.com, la réélection dimanche du président turc Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 2003 d’abord en tant que Premier ministre, constitue une menace largement sous-estimée pour la survie des institutions démocratiques.
« Le cas turc montre que les populistes autoritaires peuvent, à long terme, s’avérer étonnamment efficaces pour délégitimer quiconque est en désaccord avec eux en dénigrant l’opposition et en proférant des mensonges sur des journalistes critiques. Cela montre que, même si la moitié du pays les déteste profondément, les populistes peuvent rester au pouvoir en mobilisant une base fervente. Et cela montre aussi que les élites politiques et intellectuelles, tant à l’intérieur du pays que dans le monde entier, sous-estiment constamment la menace que ces types de dirigeants représentent pour la survie des institutions démocratiques. » Yascha Mounk
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