Atmo France, la fédération française des associations de surveillance de la qualité de l’air, a lancé hier la première campagne nationale visant à analyser les résidus de pesticides dans l’air. Elle doit permettre de mieux connaître l’exposition de la population, afin de définir une « stratégie de surveillance pérenne » de cette pollution. La campagne durera un an et analysera 82 substances, comme le glyphosate ou le fipronil, sur 50 sites sélectionnés pour leur diversité en terme d’habitations (milieu urbain, périurbain, rural) et de production agricole (grandes cultures, viticulture, maraîchage, élevage). Jusqu’ici, les associations d’Atmo France collectaient des données, mais « en l’absence de réglementation spécifique », la connaissance de ces résidus dans l’air était « partielle et hétérogène », soulignait en novembre l’agence nationale de sécurité sanitaire Anses, un établissement public.
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