Dans un arrêt rendu mardi, la Cour suprême, la plus haute juridiction américaine, a estimé que l’État de Californie ne pouvait imposer aux « centres de crise de grossesse » dirigés par des organisations religieuses d’informer les femmes qu’elles pouvaient se faire avorter ailleurs. Cet État de l’ouest du pays estimait qu’environ 200 établissements dirigés par des groupes anti-IVG tentaient de convaincre les femmes qui viennent leur demander conseil de ne pas avorter. Le Parlement californien avait voté une loi en 2015 pour les obliger à informer ces femmes qu’elles pouvaient avoir accès à une interruption volontaire de grossesse ou à une contraception gratuite ou à bas coût dans d’autres centres subventionnés par l’État. La Cour suprême a estimé que la loi californienne violait le premier amendement de la Constitution, qui protège la liberté de conscience.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :