Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, un organisme consultatif placé sous la tutelle du Premier ministre, a rendu son premier rapport sur « les violences gynécologiques et obstétricales », telles que les propos humiliants tenus par le personnel médical aux femmes ou les examens et actes médicaux pratiqués sans leur consentement, notamment lors de l’accouchement. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), un établissement public, une femme sur deux ayant subi une épisiotomie – incision du périnée pour faire passer le bébé – considère ne pas avoir été assez informée sur le motif de l’intervention. D’après l’Inserm, cet acte chirurgical concerne 20 % des accouchements et son taux de recours varie de 0,3 % à 45 % selon les maternités. Le rapport recommande de former le personnel médical au sexisme et de faciliter les procédures de signalement.
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