Quatre ONG, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, ont publié aujourd’hui un rapport dénonçant le rôle de la France dans la « répression égyptienne » depuis 2013, année du coup d’État militaire du maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Les livraisons d’armes sont passées de 63,6 millions d’euros en 2013 à 1,3 milliard d’euros en 2016, selon un rapport au Parlement publié en 2017 par le ministère de la Défense. La France a également autorisé en 2014 la vente par l’entreprise Nexa Technologies d’un système de cybersurveillance. Or le Conseil des Affaires étrangères de l’UE avait décidé en 2013 de suspendre les exportations vers l’Égypte d’« équipements qui pourraient être utilisés à des fins de répression interne ». L’ONG Arabic Network for Human Rights Information estimait l’an dernier qu’il y avait au moins 60 000 prisonniers politiques en Égypte.
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