Le ministre de l’Électronique et des Technologies de l’information indien a demandé hier aux responsables du service de messagerie WhatsApp de prendre des mesures contre la prolifération de fausses informations. La circulation de rumeurs sur WhatsApp a conduit récemment à la mort et au lynchage de dizaines de personnes dans plusieurs États indiens. La mort la semaine dernière dans l’État de Tripura, dans l’est du pays, d’un homme victime d’une rumeur concernant un trafic d’enfants a conduit samedi les autorités locales à couper l’accès à Internet et aux SMS dans l’État pendant 48 heures. WhatsApp revendique plus de 200 millions d’utilisateurs en Inde, pays qui compte le plus d’usagers du service. Les responsables de WhatsApp ont répondu hier au gouvernement indien qu’ils comptaient publier « de nouveaux supports pédagogiques sur la désinformation » et organiser des « ateliers d’éducation à l’information ».
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