Professeur de relations internationales à l’université américaine de Harvard et ancien diplomate, Nicholas Burns considère dans le New York Times que le président américain, Donald Trump, oublie les bénéfices que retirent les États-Unis de leur participation à l’Otan.
« M. Trump veut que les Américains croient que leurs alliés ne font que profiter d’eux. Le 11 septembre 2001, j’ai constaté une réalité très différente en tant qu’ambassadeur américain à l’Otan. Le Canada et les alliés européens ont proposé en quelques heures d’invoquer l’article 5 du traité de l’Otan, qui oblige tous les membres à répondre à une attaque contre l’un d’entre eux, pour la première fois de l’histoire. Ils sont venus à notre secours quand nous avions le plus besoin d’eux. Ils ont envoyé des troupes combattre avec nous en Afghanistan. Ils y sont toujours avec nous 17 ans plus tard. Allons-nous rejeter cette protection mutuelle et nous aventurer seuls dans le dangereux monde du XXIe siècle ? Ce serait une erreur historique. Mais c’est ce qui pourrait arriver si la vendetta anti-Europe de M. Trump se poursuit. » Nicholas Burns
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