L’administration pénitentiaire du Sri Lanka a soumis vendredi soir au ministère de la Justice une liste de 18 prisonniers condamnés pour trafic de drogue pour qu’ils soient pendus. Aucune exécution n’a eu lieu depuis 1976 dans cette île située au sud de l’Inde, les condamnations à mort étant commuées en prison à vie. Prenant pour référence la politique répressive suivie aux Philippines, le porte-parole du gouvernement a déclaré mercredi que le président s’était dit « prêt à signer les arrêts de mort » de récidivistes dans le domaine de la drogue. L’administration pénitentiaire a annoncé vendredi qu’elle publierait cette semaine une annonce pour un poste de responsable de l’exécution des prisonniers par pendaison. La Commission des droits de l’homme du Sri Lanka, un organisme public dont les membres sont nommés par le président, l’a exhorté samedi à ne pas ordonner d’exécutions.
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