Le gouvernement a annoncé dimanche le report de l’examen de la réforme constitutionnelle. Selon l’éditorialiste du Monde Françoise Fressoz, les parlementaires profitent de l’affaire Benalla pour prendre une revanche sur Emmanuel Macron, à qui ils reprochent de diriger seul [€].
« Ce que les parlementaires font aujourd’hui payer à Emmanuel Macron, dans le sillage de l’affaire Benalla, qui secoue l’Élysée comme un prunier, dépasse largement le cadre d’un grave dysfonctionnement interne, lié à l’irresponsabilité d’un simple chargé de mission. Ils corrigent le jeune président, ils se vengent de son insolente audace d’avoir cru que rien ne lui résisterait. […] Non seulement les parlementaires infligent au président qui se croyait infaillible une leçon de démocratie en pointant du doigt le déséquilibre des pouvoirs, les travers d’une hyperprésidence qui a voulu tout écraser – le Parlement et le gouvernement –, mais ils passent immédiatement aux travaux pratiques en bloquant la révision constitutionnelle. » Françoise Fressoz
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