Après l’effondrement mardi d’un pont à Gênes, dans lequel au moins 39 personnes sont mortes, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Ligue, un parti opposé à l’immigration et à l’Union européenne, a dénoncé mardi soir des « contraintes européennes qui nous empêchent de dépenser de l’argent » pour sécuriser « les autoroutes sur lesquelles voyagent nos travailleurs ». Le chroniqueur de Bloomberg Lionel Laurent estime qu’il s’agit d’une accusation injuste.
« Les commentaires de Salvini ignorent le fait que Bruxelles ne répartit pas les dépenses d’infrastructure des États membres et que le pont qui s’est effondré est géré par une entreprise italienne privée, Atlantia, qui appartient au groupe Benetton. Vous pouvez tout aussi bien blâmer les privatisations d’il y a plusieurs décennies ou l’énorme dette italienne si vous cherchez des causes fondamentales. L’UE a plutôt aidé l’Italie dans ce domaine, utilisant son propre budget pour déployer des milliards dans le financement de projets d’infrastructure. » Lionel Laurent
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