Le parlement néo-zélandais a adopté hier un projet de loi interdisant aux investisseurs étrangers d’acquérir un bien immobilier dans le pays. Les Chinois, identifiés par le gouvernement comme les premiers acheteurs, sont particulièrement visés, mais pas les Australiens – qui constituent la deuxième population d’investisseurs étrangers –, protégés par un accord de libre-échange entre leurs pays. À travers ce texte, le gouvernement veut limiter la hausse des prix de l’immobilier, qui ont progressé de 30 % en cinq ans, deux fois plus vite que les salaires. Selon l’Institut néo-zélandais de l’immobilier, le prix médian des logements est de 550 000 dollars néo-zélandais (320 000 euros). Selon les statistiques officielles, environ 3 % des maisons néo-zélandaises sont vendues à des étrangers, une proportion qui grimpe à 22 % dans le centre d’Auckland, la ville la plus peuplée du pays.
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