La Grèce sort aujourd’hui de la tutelle de ses créanciers prévue par trois plans d’aide décidés à partir de 2010 pour lui permettre, via des mesures d’austérité, de réduire sa dette et de retrouver la possibilité de se financer sur les marchés internationaux. Rédacteur en chef de la rubrique économique du quotidien britannique The Guardian, Larry Elliott voit dans l’opération d’aide à la Grèce un échec criant.
« La Grèce a été un échec colossal. C’est une histoire d’incompétence, de dogme, de retard inutile et du placement des intérêts des banques au-dessus des besoins des gens. Et il y aura des conséquences à long terme. Quand la Grèce a reçu sa première aide en 2010, le plan prévoyait qu’elle ait accès aux marchés financiers dans les deux ans. Il a fallu deux programmes d’aide supplémentaires et six ans de plus pour que cela arrive. […] Les électeurs pensaient auparavant qu’en travaillant dur ils gagneraient un salaire décent et que l’État prendrait soin d’eux en cas de coup dur. Si cette croyance n’a plus cours, ce qui s’est passé en Grèce ces huit dernières années y est pour beaucoup. » Larry Elliott
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