Le gouvernement sud-africain a critiqué hier la « vision étroite » du président américain, Donald Trump, qui s’était inquiété sur Twitter de « saisies de terres et de fermes » dans le pays. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a justifié hier le projet de réforme agraire [€] de son gouvernement dans un article publié par le Financial Times.
« Malheureusement, certains commentateurs ont limité leur engagement sur cette question à des petites phrases plutôt qu’à la substance. La question des terres remonte à plus d’un siècle avec une loi de 1913 qui encadre un processus de dépossession en vigueur depuis les temps coloniaux. Il a confiné la population africaine du pays à un peu plus de 10 % du territoire, réservant le reste à la minorité blanche. […] Il y a eu plusieurs suggestions sur des cas où une expropriation sans compensation pourrait être justifiée. Cela inclut, par exemple, des terres inutilisées, des bâtiments abandonnés, des exploitations purement spéculatives. […] Il ne s’agit pas de saisie de terres, pas plus que d’une attaque contre la propriété privée. » Cyril Ramaphosa
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