Une étude, publiée hier dans la revue scientifique britannique Proceedings of the Royal Society B, a montré qu’après une première phase de rejet, les bourdons, qui sont des abeilles sauvages, se mettent à préférer la nourriture contenant des insecticides néonicotinoïdes. Ces produits élaborés à partir de substances proches de la nicotine sont « potentiellement nocifs » pour les insectes pollinisateurs, notent les chercheurs. En avril 2015, une étude publiée dans la revue scientifique britannique Nature avait montré la préférence de l’abeille domestique pour la nourriture traitée. « Depuis 10 ans, les scientifiques cherchent à savoir si les abeilles sauvages sont sensibles aux facteurs qui déciment les abeilles domestiques, explique à Brief.me Mathieu Lihoreau, chargé de recherche au CNRS. Les observations tendent à prouver que oui. » À partir de samedi, cinq des sept substances composant les néonicotinoïdes seront interdites en France en application de la loi sur la biodiversité de 2016, avec des dérogations possibles jusqu’au 1er juillet 2020.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :
Brief.me est un média indépendant et sans publicité, on est très à cheval sur la protection de vos données personnelles. Elles restent bien au chaud chez nous. Nous avons cependant besoin de déposer des cookies pour vous offrir la meilleure expérience possible. Êtes-vous d’accord ?
Pour vous offrir la meilleure expérience sur notre site, nous utilisons des cookies.