Quelle est la portée de la décision d’Emmanuel Macron ?
Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’État [€] dans la disparition en 1957, en Algérie, du militant communiste et anticolonialiste Maurice Audin. Le chef de l’État a rendu visite à la veuve de Maurice Audin, Josette Audin, pour lui demander pardon au nom de la France et lui remettre un document reconnaissant que son époux « est mort sous la torture du fait du système institué alors en Algérie par la France ». Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a salué la fin d’un « mensonge d’État qui durait depuis 61 ans ». La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé que « Macron commet un acte de division, en pensant flatter les communistes ». L’Élysée a annoncé l’ouverture de toutes les archives concernant les disparus en Algérie. Le Parlement avait adopté en 1999 une loi reconnaissant que les « événements » survenus en Algérie de 1954 à 1962 étaient une guerre, mais la France n’avait jamais admis le caractère organisé de la répression et de la torture.
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