Le secrétaire d’État américain (l’équivalent du ministre des Affaires étrangères), Mike Pompeo, a annoncé hier que les États-Unis n’accueilleraient pas plus de 30 000 réfugiés durant l’année fiscale 2019, qui débute le 1er octobre, dans le cadre d’une politique mise en place en 1980. C’est le seuil le plus bas fixé par le pays depuis l’entrée en vigueur du Refugee Act, qui prévoit l’installation sur le territoire de personnes se trouvant dans des camps de réfugiés à travers le monde et dont le profil est vérifié par les agences de renseignement américaines. Avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le seuil était fixé à 110 000 personnes en 2016. L’an dernier, ses services l’avaient déjà réduit à 45 000. Depuis 1980, les États-Unis ont accueilli 3 des 4 millions de réfugiés relogés depuis des camps ailleurs dans le monde, selon le centre d’études américain Pew Research Center.
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