À l’issue des États généraux de la bioéthique, des consultations qui se sont tenues de janvier à juin, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), une autorité administrative indépendante, a rendu mardi un avis favorable à l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux femmes seules et aux couples de femmes. Dans La Croix, le philosophe Pierre Le Coz reproche au CCNE, dont il a été le vice-président, de privilégier systématiquement l’individu par rapport au groupe.
« L’avis semble moins résulter des États généraux de la bioéthique que d’une volonté d’entériner une position déjà connue, fondée sur la prééminence de la liberté individuelle. Certes, il n’y a pas de raison d’être nostalgique d’une société où la volonté individuelle était soumise aux normes du groupe. Mais je m’interroge sur le risque de tomber dans l’excès inverse, promu par l’idéologie “libertarienne” venue des États-Unis. Ce minimalisme éthique conduit à se montrer favorable à toute pratique tant qu’il n’est pas prouvé que celle-ci nuise à autrui. » Pierre Le Coz
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