Qu’a reconnu le chef de l’État en Martinique ?
Emmanuel Macron a déclaré hier soir, lors du premier jour de son déplacement aux Antilles prévu jusqu’à dimanche, que « la pollution au chlordécone est un scandale environnemental dont souffrent la Martinique et la Guadeloupe depuis 40 ans ». Le chlordécone est un pesticide qui a été massivement répandu dans les bananeraies des Antilles. Classé cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé, son utilisation est interdite en France depuis 1993. Estimant que « l’État doit prendre sa part de responsabilité », le président a annoncé l’ouverture d’une procédure afin de reconnaître l’exposition au chlordécone comme maladie professionnelle. Il a confié à deux établissements publics, l’Inserm et l’Anses, le soin d’établir le lien entre la surexposition à cette molécule et le développement de certaines pathologies. Les partenaires sociaux, chargés de définir le niveau de prise en charge des travailleurs agricoles contaminés, s’appuieront sur leur rapport, attendu en mars.
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