Devant l’Assemblée générale de l’ONU la semaine dernière, le président américain, Donald Trump, a salué l’action de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour « mettre fin » à la guerre au Yémen, où ils combattent les rebelles houthis depuis 2015. Mohamad Bazzi, ancien chef du bureau du quotidien Newsday au Proche-Orient, estime dans le magazine The Atlantic que les États-Unis devraient plutôt favoriser des négociations.
« La présidence Trump laisse entendre aux dirigeants saoudiens et émiratis qu’une victoire au Yémen reste possible. Tant que la coalition croit qu’elle peut écraser les Houthis, elle est peu incitée à négocier. Trump a fait sienne la logique saoudienne du calcul à somme nulle selon laquelle une victoire du royaume saoudien et de ses alliés au Yémen serait une défaite pour l’Iran tandis qu’un accord avec les Houthis serait une victoire pour Téhéran. Aveuglée par son obsession pour l’Iran, la présidence Trump perpétue une guerre ingagnable et sape la possibilité d’un accord politique. » Mohamad Bazzi
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