Le pourcentage de jeunes femmes victimes de mutilations génitales en Afrique de l’Est a été divisé par plus de huit en 20 ans, selon une étude publiée hier par le British Medical Journal, passant de 71,4 % en 1995 à 8 % en 2016. Si le recul n’est pas aussi important dans le reste du continent, le taux de femmes touchées régresse dans tous les pays africains où l’excision est pratiquée. L’étude estime que les campagnes de sensibilisation et les évolutions législatives sont à l’origine de cette chute. L’excision est aujourd’hui interdite dans 22 des 28 pays africains où elle est pratiquée, selon l’association 28 Too Many, qui lutte contre ces violences faites aux femmes. Au moins 200 millions de filles et de femmes dans le monde ont subi une forme de mutilation génitale, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Certains pays restent très touchés, comme la Guinée et la Somalie, où le taux de femmes concernées dépasse les 95 %. En Égypte, au Mali ou au Soudan, il dépasse les 80 %.
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