Hier, lors des commémorations du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, Emmanuel Macron a revendiqué un « multilatéralisme fort » pour faire face à la montée du nationalisme. Selon l’éditorialiste des Échos Cécile Cornudet, cette vision est nécessaire pour lutter contre celle défendue par les présidents américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine.
« Si l’image et les messages de ce 11 novembre 2018 ont paru si forts, c’est parce qu’ils tombaient dans une nécessité glaçante. Le président français touche malheureusement juste lorsqu’il craint le retour du “tragique” et des “passions tristes”. S’unir, parler, dialoguer, construire sont les réponses qu’il avance sous le terme de multilatéralisme. Faire ensemble est la meilleure façon de se sauver soi. C’est d’ailleurs selon lui ce qui différencie le “patriotisme”, qu’il revendique, du “nationalisme”, dont se réclame Donald Trump. […] D’où son ode à l’Union européenne et à une armée commune, même si le sujet fera débat. Aux puissants Trump et Poutine, Macron oppose l’addition des “petits”. Ont-ils une chance de peser et, plus précieux encore, de convaincre ? » Cécile Cornudet
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