Le Parlement libanais a adopté hier une loi permettant la création d’une commission d’enquête sur les disparitions forcées ayant eu lieu au cours de la guerre civile de 1975 à 1990. Celle-ci a fait au moins 120 000 morts, selon l’ONU, et environ 17 000 disparus, selon la Commission internationale pour les personnes disparues, une organisation internationale. La durée de fonctionnement de la commission est fixée à six ans. Elle doit permettre aux familles de connaître le sort de leurs proches disparus, l’endroit où ils ont été enterrés ainsi que de les exhumer pour les identifier. Le Comité international de la Croix-Rouge a déjà collecté certaines données pouvant leur permettre d’y parvenir. Un an après la fin de la guerre en 1991, l’État a décrété une amnistie pour tous les crimes commis durant le conflit.
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