Un mouvement baptisé « Les Gilets jaunes », lancé par des internautes, a appelé à un blocage des routes demain pour protester contre la hausse des taxes sur les carburants. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé mercredi des mesures d’un montant de 500 millions d’euros pour compenser l’augmentation des prix à la pompe. Pour Jean-Marcel Bouguereau, éditorialiste à La République des Pyrénées, le problème du gouvernement est qu’il ne sait pas avec qui négocier.
« Comment négocier avec un mouvement sans chef, qui a fait de son absence de revendication l’un de ses marqueurs. C’est nouveau, un mouvement social qui ne négocie pas ! D’ailleurs, avec qui pourrait-on négocier puisque ce mouvement n’a pas de chef ? Ce mouvement est le reflet de l’époque qui tient compte des échecs répétés des organisations syndicales, de leur faiblesse et de leur impuissance. C’est un mouvement des réseaux sociaux. Pas un hasard non plus si les mobilisations des gilets jaunes se font de manière horizontale grâce à des groupes Facebook qui se sont multipliés comme des champignons après la pluie. » Jean-Marcel Bouguereau
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