Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a démis aujourd’hui Carlos Ghosn de ses fonctions de président du conseil d’administration en raison de soupçons de fraude. Franck Aggeri, professeur de management à l’école Mines ParisTech, estime dans La Tribune qu’il n’y a pas assez de contre-pouvoirs dans les grandes entreprises.
« L’autre débat que relance l’affaire Ghosn est évidemment la question des contre-pouvoirs à l’excès de puissance de certains dirigeants. Il faut rappeler que dans 80 % des entreprises françaises du CAC 40, les dirigeants cumulent les fonctions de directeur général et de président du conseil d’administration, ce qui pose de sérieux problèmes de conflits d’intérêts. […] Rééquilibrer les pouvoirs et mieux contrôler les agissements des dirigeants est donc un impératif pour éviter les dérives que l’affaire Ghosn illustre. […] Il y a urgence à le faire, car la colère sociale n’a jamais été aussi forte dans la période récente. Le risque du “tous pourris” et du climat délétère qu’il installe dans la société dépasse, et de très loin, le cadre de l’entreprise. » Franck Aggeri
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