Qu’est-il reproché à Carlos Ghosn ?
Un tribunal de Tokyo a approuvé aujourd’hui une prolongation de 10 jours de la garde à vue du patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, Carlos Ghosn, arrêté le 19 novembre. Il est soupçonné d’avoir sous-déclaré d’environ 7,8 millions d’euros par an ses revenus aux autorités boursières japonaises d’avril 2010 à mars 2015, selon le bureau du procureur de Tokyo. Le groupe Nissan, qui a lui-même informé la justice japonaise après avoir reçu un rapport d’un lanceur d’alerte et mené une enquête interne, accuse également Carlos Ghosn d’abus de biens sociaux. Pour l’instant, ce motif n’a toutefois pas été retenu par le parquet. Depuis la semaine dernière, Carlos Ghosn a été démis de ses fonctions de président des conseils d’administration de Nissan et de Mitsubishi Motors. S’il a été maintenu à son poste de PDG de Renault, ses pouvoirs ont été confiés à titre provisoire à Thierry Bolloré, directeur général adjoint du groupe.
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