Les députés britanniques ont commencé aujourd’hui l’examen du projet d’accord sur le Brexit proposé par la Première ministre britannique, Theresa May. Mervyn King, gouverneur de la Banque d’Angleterre de 2003 à 2013, juge dans Bloomberg que le texte ne peut satisfaire ni ceux qui souhaitent rester dans l’Union européenne, ni ceux qui veulent en sortir.
« Cet accord ne mettra pas fin aux dissensions dans le débat sur la relation du Royaume-Uni à l’Union européenne. Le camp pro-UE continuera à affirmer, correctement, qu’aligner indéfiniment un pays sur des lois sur lesquelles il n’a aucune influence est une folie et qu’un deuxième référendum est vital pour échapper à ce cauchemar interminable. Le camp pro-Brexit clamera, correctement aussi, qu’il est intolérable pour la cinquième économie mondiale de rester indéfiniment un vassal. Si cet accord n’est pas abandonné, je pense que le Royaume-Uni finira par l’abroger unilatéralement, en dépit des graves dommages que cela causerait à la réputation et à la stature du pays. » Mervyn King
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