Publiés mardi, les résultats provisoires des élections professionnelles dans la fonction publique font de la CFDT le premier syndicat de France en cumulant ses résultats dans le public et le privé. Selon Vincent de Féligonde, chroniqueur pour la radio chrétienne RCF, le syndicat dirigé par Laurent Berger tire profit de sa ligne réformiste, mais n’est pas au bout de ses efforts.
« La CFDT a été notamment très critiquée pour son soutien à la réforme des retraites en 2003, qui a abouti au départ d’un certain nombre de ses militants, notamment pour rejoindre Sud. Mais ses dirigeants successifs ont tenu leur ligne réformiste, assumant les accords négociés patiemment avec le patronat dans les entreprises ou avec les différents gouvernements. […] Mais ce n’est pas l’heure de gloire pour Laurent Berger. La révolte des gilets jaunes montre que toute une partie de la société ne se sent représentée ni par les partis politiques, ni par les syndicats. Et qu’elle éprouve même souvent une grande hostilité à leur égard. Leur montrer que le dialogue patient peut être source de progrès social est un des grands défis que devra affronter Laurent Berger dans les semaines et les mois à venir. » Vincent de Féligonde
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