Interrogé ce matin sur France Inter, le sociologue Gérald Bronner analyse le développement de théories du complot au sujet de l’attentat de Strasbourg et estime qu’il s’agit d’une mécanique classique.
« Le complotisme fait souvent une confusion entre deux phénomènes qui arrivent en même temps. Il considère que l’un a créé l’autre. C’est la confusion entre corrélation et causalité. […] À Strasbourg, il y a un attentat qui survient en même temps qu’un mouvement social, donc cet attentat n’arrive pas par hasard. Cet attentat a été créé pour empêcher le succès du mouvement social. […] L’intérêt marque souvent la raison de croire. Souvenez-vous dans l’affaire DSK, à New York, est-ce un complot, n’est-ce pas un complot ? Quand on avait fait un sondage sur cette question, les plus nombreux à croire que c’était un complot, c’était les membres du Parti socialiste ou les sympathisants du Parti socialiste. » Gérald Bronner
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