La conférence sur le climat COP24 s’est clôturée samedi à Katowice, en Pologne. Éditorialiste aux Échos, Jean-Francis Pécresse estime que les États, faute de réduire considérablement leurs émissions pour freiner le réchauffement climatique, devraient au moins commencer à protéger leur population face à ses effets.
« Faute de nouveaux efforts, massifs et rapides, la planète continue de filer sur une trajectoire de 1,5 degré de réchauffement, non pas à la fin du siècle mais dans 20 ans. Penser que les États du monde parviendront à diminuer de moitié leurs émissions d’ici à 2030 ne relève plus de l’optimisme, mais de l’imprudence. […] Aussi, sans renoncer, jamais, à mobiliser la communauté internationale pour freiner ce qui peut encore l’être, la France serait bien inspirée de commencer à investir afin de protéger sa population des conséquences irréversibles, et bien documentées, du réchauffement : élévation du niveau des mers, excès de précipitations, vagues de chaleur, disparition de nombreuses espèces. […] Autant s’y préparer dès maintenant. Puisque nous ne sommes pas parvenus à enrayer le changement climatique, autant essayer de s’acclimater au changement. » Jean-Francis Pécresse
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