De lundi à hier s’est déroulé à Lyon le procès de Philippe Barbarin, l’archevêque de Lyon, et de cinq coprévenus pour non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs de la part du prêtre Bernard Preynat. Le jugement a été mis en délibéré au 7 mars. La journaliste du Monde Pascale Robert-Diard estime que le déroulement du procès en a confirmé toute l’utilité [€].
« Par la puissance des témoignages qui s’y sont exprimés, par la haute tenue des arguments qui y ont été confrontés, le procès de l’affaire Barbarin, qui s’est achevé jeudi 10 janvier devant le tribunal correctionnel de Lyon, a été un grand procès. Le moment était venu pour que, sous le regard du public, les visages et les mots des victimes du père Bernard Preynat s’impriment dans la conscience des représentants de l’Église. Seule une enceinte judiciaire, ce lieu de débat organisé, civilisé, qui oblige les prévenus à écouter ceux qui les accusent et imposent à leurs accusateurs d’entendre leur défense, pouvait lui donner cette solennité. » Pascale Robert-Diard
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