Des employés de l’entreprise américaine Google ont lancé hier une mobilisation sur les réseaux sociaux pour convaincre leur entreprise et d’autres firmes du secteur des nouvelles technologies de ne plus recourir à une clause d’arbitrage forcé dans leurs contrats de travail. Celle-ci oblige les salariés à se tourner vers une procédure de règlement interne et les empêche de saisir la justice en cas de litige avec leur employeur. Après une grève suivie par près de 20 000 de ses salariés début novembre, Google avait déjà annoncé renoncer à cette clause pour les cas de harcèlement sexuel. Selon un rapport publié en avril par le groupe de réflexion américain Economic Policy Institute, 56,2 % des employés du secteur privé sont soumis à une telle clause aux États-Unis, contre 2 % en 1992. Il souligne que les arbitrages sont moins favorables aux employés que les recours devant les tribunaux.
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