Le maire de la ville polonaise de Gdansk a été assassiné le 14 janvier lors d’un événement public. L’écrivaine polonaise Olga Tokarczuk craint dans le New York Times que son pays assiste à la transformation d’un discours de haine en action.
« La haine s’est répandue dans le discours public et la baisse de l’exigence est devenue de plus en plus visible : des élus professent publiquement des théories du complot, des membres du Parlement postent des diatribes remplies de haine, sachant que plus il y a de brutalité et d’émotion dans un tweet, plus il circulera. […] Dans une société saine, normale, les gens peuvent être en désaccord, et même avoir des opinions diamétralement opposées, cela ne signifie nullement qu’ils doivent se détester. Les autorités polonaises, cependant, ont fait de la division des Polonais leur tâche principale. […] Les émotions déchaînées par l’escalade du langage dans les débats politiques peuvent facilement se traduire en actes et cette agression être dirigée vers un objet spécifique. Il suffit d’une âme perdue. » Olga Tokarczuk
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