L’agence de presse chinoise Xinhua a rapporté lundi les premières conclusions d’une enquête concernant He Jiankui, un ancien professeur associé à l’Université des sciences et technologies de Shenzhen, en Chine, qui a affirmé en novembre être parvenu à faire naître des jumelles dont il avait modifié les gènes pour rendre ceux-ci résistants au virus du sida. L’enquête confirme ces deux naissances et rapporte qu’une autre femme volontaire est actuellement enceinte. La modification des gènes sur un embryon humain en vue d’une reproduction est expressément interdite en Chine, comme dans la plupart des pays du monde. He Jiankui a entamé ses recherches à partir de 2016 en collectant lui-même des fonds et en utilisant des « technologies à la sécurité et à l’efficacité douteuses », selon l’enquête. L’Organisation mondiale de la santé a annoncé en décembre qu’elle réunirait en février un nouveau comité d’experts chargé d’examiner les défis associés à la modification des gènes humains.
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