La justice française a reconnu pour la première fois l’intolérance d’un technicien aux ondes électromagnétiques comme une maladie imputable au travail, a annoncé hier Priartem, une ONG spécialisée dans l’effet des ondes sur la santé et l’environnement. Le 17 janvier, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le Val-d’Oise, a estimé qu’il existait une « probabilité suffisante » pour que la pathologie développée par un fonctionnaire ayant travaillé pendant deux ans sur un appareil émettant de fortes ondes soit en rapport avec son activité professionnelle. Si les symptômes de l’agent (acouphènes, insomnies, etc.) ont été constatés par plusieurs médecins, l’institut de recherche public qui l’employait avait refusé d’en reconnaître l’origine professionnelle. Aucune étude n’a établi de lien de causalité entre exposition aux ondes et effets sur la santé. En septembre, un tribunal de Versailles avait reconnu le malaise d’un technicien lié à son électrosensibilité comme un accident du travail.
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