Le président du Parlement vénézuélien, Juan Guaido, s’est proclamé mercredi « président par intérim », estimant illégitime le chef de l’État, Nicolas Maduro. Pierre Haski, chroniqueur pour France Inter, estime risquée la reconnaissance immédiate de cet opposant par plusieurs pays du continent américain, dont les États-Unis.
« L’emballement des derniers jours pose questions. En particulier la précipitation avec laquelle Donald Trump et plusieurs gouvernements latino-américains ont reconnu comme chef d’État autoproclamé Juan Guaido, le jeune président du Parlement vénézuélien, opposé à Maduro. […] Tout se passe comme si les pays du continent américain, à quelques rares exceptions près comme le Mexique, la Bolivie, et bien sûr Cuba resté proche de Caracas, avaient décidé d’en finir avec le régime de Maduro. Un scénario qui a toutes les apparences d’un coup de force, même appuyé par une partie de la population. C’est un pari dangereux, car il risque de précipiter ce pays polarisé dans un cycle de violences plus grandes encore, voire dans une guerre civile. » Pierre Haski
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