En quoi les chiffres de la mortalité routière sont-ils « historiques » ?
Le Premier ministre, Édouard Philippe, a présenté ce matin au centre de réadaptation de Coubert, en Seine-et-Marne, des résultats de la sécurité routière qu’il a qualifiés d’« historiques ». Selon les estimations provisoires de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publiées aujourd’hui, l’année 2018 est la moins meurtrière depuis le début des relevés sur l’accidentologie de la route en 1952. D’après ces estimations, il y a eu 3 259 morts sur la route l’an dernier, contre 3 448 en 2017. Le bilan final sera connu en mai. Jusqu’ici, 2013 était l’année où le nombre de morts sur la route avait été le plus faible, avec 3 268 personnes décédées à cause d’un accident de la route. Ce chiffre avait augmenté ensuite (voir notre infographie) et l’année 2018 constitue la première baisse constatée depuis. La baisse de la mortalité routière est de 0,3 % par rapport à 2013, alors que le trafic a augmenté d’environ 7 % entre 2013 et 2017, selon l’ONISR.
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