Le quotidien italien Corriere della Sera a révélé dimanche que 1 425 ponts routiers italiens n’avaient pas de propriétaire identifié. Le journal s’appuie sur un rapport auquel il a eu accès, rendu au ministère italien des Transports le 19 décembre par la société publique de gestion du réseau routier italien, Anas. Celle-ci révèle ainsi les dangers qui pèsent sur l’entretien de ces ponts, lorsqu’aucune entité n’est identifiée pour le prendre en charge. D’autant que la moitié de ces infrastructures ont plus de 40 ans et un quart ont plus de 50 ans. L’enquête de l’Anas avait été lancée après l’écroulement d’un pont entre les villes de Milan et Lecco, qui avait fait un mort et une dizaine de blessés le 28 octobre 2016. Depuis, plusieurs autres ponts routiers se sont écroulés, dont un à Gênes le 14 août 2018, entraînant la mort de 43 personnes.
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