L’Iran célébrait aujourd’hui les 40 ans de la révolution qui a conduit à l’instauration d’une république islamique. Le chroniqueur et ancien correspondant du Washington Post à Téhéran, Jason Rezaian, estime que le pays se trouve prisonnier d’un régime qui l’empêche d’avancer.
« La République islamique n’est pas sur le point de s’effondrer, comme certains le prédisent. Elle n’est pas non plus en train de renaître. En fait, comme tant d’autres avant lui, le régime traverse une crise identitaire dont il est responsable. Plus on s’éloigne de la révolution de 1979, plus il ressemble à un vieil homme qui répète les mêmes histoires à de grands enfants impatients. L’Iran a été le premier pays de l’ère moderne à se lancer dans une expérience unique : un système de gouvernance soi-disant enraciné dans l’islam, allié à des mécanismes démocratiques. Les circonstances actuelles laissent penser que l’Iran pourrait également être le premier pays à en constater l’échec et la fin. Mais quand ? […] Les Iraniens veulent un avenir plus libre et laïque, intégré à l’ordre mondial, en particulier à l’économie mondiale, mais les adversaires étrangers et les partenaires nationaux du régime – un réseau de mini-oligarques essentiellement – font obstacle. » Jason Rezaian
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