Le taux de chômage s’est élevé à 8,8 % de la population active en France (hors Mayotte) au quatrième trimestre 2018, selon une première estimation de l’institut national de statistiques Insee publiée hier. Il est en recul de 0,3 point depuis le troisième trimestre et atteint son plus bas niveau depuis 2009. Professeur à l’Université de Bordeaux, l’économiste Olivier Babeau estime cependant sur Europe 1 que la situation de l’emploi reste marquée par des problèmes structurels.
« C’est une très bonne nouvelle, d’autant plus qu’elle touche en priorité les 15-24 ans. […] Il y a encore beaucoup de problèmes en France. On a par exemple 3 millions de jeunes qui sont dans la catégorie des NEET, c’est-à-dire pas dans l’emploi, pas en formation, pas en stage et c’est extrêmement préoccupant pour l’avenir. Et puis beaucoup d’économistes s’accordent sur le fait qu’on approche de ce qu’on appelle le “chômage structurel”, c’est-à-dire le moment où vous avez une inadéquation entre les formations qui sont disponibles, les compétences disponibles et les emplois. C’est un verrou qui va être très difficile à démonter. La réforme de la formation professionnelle va dans le bon sens. » Olivier Babeau
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