Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a annoncé aujourd’hui qu’un « agent étatique » était à l’origine d’une cyberattaque ayant touché le système informatique du Parlement, découverte le 7 février. L’enquête a révélé que les systèmes informatiques des principaux partis politiques étaient également concernés, a-t-il ajouté. « Aucune preuve d’une interférence électorale » n’a pour l’instant été détectée, alors que les prochaines élections législatives doivent se tenir en mai. Le Parti démocrate américain avait été touché par une cyberattaque lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2016, ainsi que le mouvement En marche d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle française de 2017. L’Anssi, l’agence française chargée de la sécurité informatique dépendant du Premier ministre, affirme dans son rapport annuel d’avril 2018 que les cyberattaques visent désormais à déstabiliser les processus démocratiques.
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