Un tribunal tanzanien a condamné mardi la ressortissante chinoise Yang Feng Glan, 69 ans, à une peine de 15 ans de prison pour son implication dans la contrebande de 860 défenses d’éléphant. Arrêtée en 2015, elle a été reconnue coupable d’avoir, entre 2000 et 2014, joué le rôle d’intermédiaire entre un réseau de braconnage local et des acheteurs internationaux. Installée en Tanzanie depuis les années 1970, Yang Feng Glan dirigeait plusieurs entreprises et avait été la vice-présidente de la Chambre de commerce sino-africaine. La Fondation Pams, une ONG de protection de la nature, a estimé que cette condamnation « n’aurait pas été possible » sans « la volonté du président » tanzanien, John Magufuli. Selon un rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature, la population d’éléphants en Afrique a perdu plus de 100 000 spécimens entre 2007 et 2016, soit une baisse d’environ 20 %, surtout en Tanzanie et principalement du fait de l’essor du braconnage de l’ivoire.
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