Le pape François a clos hier une rencontre de quatre jours au Vatican pour évoquer « la protection des mineurs dans l’Église » face « au fléau des abus sexuels ». Journaliste spécialiste des religions à Libération, Bernadette Sauvaget estime qu’il a semblé minimiser la responsabilité de l’Église et que son discours va contribuer à décrédibiliser l’institution auprès des victimes.
« Le pape a clos le sommet mondial de quatre jours qui s’est tenu au Vatican pour lutter contre la pédophilie dans l’Église. Par un discours surprenant et très décevant, sans annonce forte. “Nous sommes, donc, devant un problème universel et transversal qui malheureusement existe presque partout”, a-t-il déclaré, semblant minimiser la responsabilité propre de l’Église. […] Pour beaucoup de “survivants” (un terme qui est employé dans le monde anglo-saxon), l’institution catholique n’était déjà plus très crédible. Le discours prononcé par le pape va creuser davantage la défiance. Il ne s’est pas engagé concrètement, selon elles, dans une politique de tolérance zéro. » Bernadette Sauvaget
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :