Plusieurs manifestations ont lieu en Algérie depuis la semaine dernière, en réaction à l’annonce de la candidature du président, Abdelaziz Bouteflika, à un cinquième mandat. Interrogé par Franceinfo, Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, relève le côté inédit de cette mobilisation.
« Depuis la parenthèse démocratique et les émeutes d’octobre 1988, on n’a jamais vu un sursaut populaire aussi fort. Par ailleurs, le mouvement est hors de tout cadre politique ou syndical, pacifique, et avec une revendication politique claire : “non” au cinquième mandat de Bouteflika. […] Ce qui fait la singularité de ces événements, c’est qu’ils surviennent alors que tout le monde pensait que les Algériens avaient déserté le champ politique. […] Enfin, le déroulement de ces rassemblements, pacifiques, pluriels, sans récupération des islamistes ou d’autres partis politiques, dénote également d’une prise de conscience de la part des Algériens pour prendre leur destin en main. » Hasni Abidi
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :