Le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, se sont quittés hier matin sans accord après leur deuxième sommet organisé à Hanoï, au Vietnam, sur l’arsenal nucléaire de la Corée du Nord. Cet échec est celui du pari qu’a fait Donald Trump d’une personnalisation des relations, estime le journaliste du New York Times David Sanger.
« Au cours du dernier quart de siècle, trois présidents américains ont tenté de cajoler, de menacer et de saboter la Corée du Nord dans ses efforts pour construire un arsenal nucléaire. […] Le président Trump a été le quatrième à s’y essayer, mais d’une manière nouvelle : se lançant dans des discussions directes que ses prédécesseurs avaient évitées, le président a parcouru 13 000 kilomètres pour son deuxième sommet en moins d’un an avec Kim Jong-un, le dirigeant nord-coréen, pariant que ses compétences autocélébrées de négociateur hors pair feraient la différence. En fin de compte, cela ne s’est pas produit. […] La rupture a mis en évidence le risque d’une diplomatie de dirigeant à dirigeant : lorsqu’elle échoue, il y a peu d’endroits où aller, aucun autre responsable qui puisse intervenir pour conclure un compromis. » David Sanger
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