L’ancienne ministre canadienne de la Justice Jody Wilson-Raybould, qui a quitté le gouvernement le 12 février, a accusé mercredi plusieurs membres de l’exécutif de tentative d’ingérence dans une affaire judiciaire. Auditionnée par des parlementaires, elle a déclaré avoir été victime de pressions « inappropriées » pour qu’elle permette au groupe d’ingénierie canadien SNC-Lavalin d’obtenir l’abandon des poursuites judiciaires qui pèsent contre lui en échange d’une amende. Soupçonnée de corruption en Libye sous le régime de Mouammar Kadhafi, l’entreprise risque en cas de condamnation judiciaire de ne plus pouvoir obtenir de contrats publics pendant 10 ans. Jody Wilson-Raybould a déclaré que le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait manifesté son inquiétude pour l’emploi, le groupe comptant près de 9 000 salariés au Canada. Justin Trudeau a admis ce point, mais a nié toute ingérence.
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